Interview : Lina Hammouche

Interview : Lina Hammouche

AEON FC | Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, qui est Lina Hammouche, en quelques mots ?

Lina Hammouche | Je m'appelle Lina Hammouche, j'ai 28 ans. Je m'entraîne à la Yoda Fight School à Angers. J'ai seize combats amateurs à mon actif. J'ai terminé troisième aux championnats du monde IMMAF et vice-championne d'Europe lors de ma dernière participation.

Comment es-tu tombée dans le MMA ? Quel a été le déclic ?

J'ai toujours fait du karaté, depuis l'âge de cinq ans. Pendant le Covid, tout s’est arrêté. Quand les salles ont rouvert, j’ai voulu changer de style. J’ai testé la boxe thaï, puis le jiu-jitsu brésilien en kimono. Ensuite, je me suis dit : pourquoi pas le MMA ? J’ai essayé, j’ai adoré. Six mois plus tard, je faisais mon premier combat. Et je me suis dit : c’est pour moi.

Qu’est-ce qui t’a plu particulièrement dans ce sport ?

La liberté. On peut faire du striking, de la lutte, du sol. On peut créer son propre style, sa propre personnalité. C’est ce que j’aime dans ce sport.

Quelle est ta plus grosse fierté jusqu’ici ? Et ta plus grosse galère ?

Ma plus grande fierté, c’est d’avoir été vice-championne d’Europe face à Sani Brännfors, cinq fois championne du monde. C’était une vraie guerre.
Ma plus grosse galère, c’est la MMA Academy : je me suis fracturé la cheville trois semaines avant — je ne l’ai jamais dit, c’est une exclusivité. J’ai quand même tenu, mais c’était dur. Faire dix minutes de burpees avec une cheville blessée, c’était compliqué. Dans le MMA, on a toujours des blessures, on s’adapte.

Parle-nous de là où tu as grandi et comment ton environnement t’a forgée en tant que combattante ?

Je viens de Lyon, j’y ai grandi. J’ai fait des sports de combat avec mon père et mon frère. Ma famille m’a toujours soutenue. J’ai grandi dans un bon environnement, même si je viens d’un milieu populaire. Mais on avance et on vise toujours plus haut.

Tu combats à l’AEON FC en octobre. Que représente cette organisation pour toi, sachant que tu vas y faire tes grands débuts professionnels ?

Je suis très heureuse de participer à cette première édition. C’est un grand changement pour moi, donc une étape importante. Je vais tout donner pour réussir ce combat.

Que veux-tu prouver le 25 octobre ? À toi-même et au public ?

Je veux prouver que j’ai ma place chez les pros. Et je pense que le public appréciera ma performance. Je donne toujours mon maximum et j’aime offrir de belles guerres. C’est ce que j’aime, et ce que les gens attendent.

Dans quel état d’esprit es-tu, à quelques mois du combat ?

Je sors d’une victoire, donc je suis confiante. Je vais prendre une courte pause, puis reprendre l’entraînement. Je vais travailler les nouvelles règles, comme les coudes et les genoux à la tête. J’ai testé les petits gants, ça va. J’ai un bon cardio, donc je vais affûter les armes.

À quoi peut-on s’attendre de ta part dans la cage ?

Je suis assez complète, mais je me retrouve souvent en cage control et au sol. Je viens du striking, donc je continue de le travailler, même si mon jeu s’est inversé. Attendez-vous à une belle guerre, et probablement un finish.

Quel message veux-tu envoyer à ton adversaire ?

Merci d’avoir accepté le combat. J’espère qu’on offrira une belle guerre et qu’on sera fières de notre performance. Même si j’espère finir le combat avant la limite.

Tu te prépares plus pour gagner… ou pour impressionner ?

Je me prépare pour gagner. Mais je travaille aussi des scénarios de finish. En général, une victoire solide impressionne naturellement. Ce n’est pas mon objectif premier, mais ça vient avec.

C’est quoi, pour toi, une vraie “combattante” ?

C’est quelqu’un qui donne tout, même dans les moments difficiles. Qui va au bout d’elle-même et ne lâche rien. C’est ça, une vraie combattante.

Si tu devais faire passer un message aux fans de MMA qui ne te connaissent pas encore, que leur dirais-tu ?

Je donne tout, je ne lâche jamais. Si vous cherchez une combattante avec de la hargne, qui va au bout de ses combats, venez voir le mien et suivez-moi. Toute ma carrière, ce sera le feu.

Pour terminer : pourquoi doit-on absolument voir ton combat à l’AEON FC ?

Parce qu’il va y avoir du sang.

 

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