Interview : Noa Piarrestegui

Interview : Noa Piarrestegui

AEON FC | Pour commencer, peux-tu te présenter : qui est Noa Piarrestegui en quelques mots ?

Noa Piarrestegui | Je m'appelle Noa, j'ai 20 ans. Je m'entraîne actuellement au Gracie Allegiance, un club angloys de MMA, jiu-jitsu et grappling. Je pratique le MMA depuis bientôt deux ans. En parallèle, je fais des études pour devenir commercial dans une école à Bayonne, dans le Sud-Ouest.

Comment es-tu tombé dans le MMA ? Quel a été le déclic ?

J’ai commencé par le rugby, le sport phare du Sud-Ouest, que j’ai pratiqué pendant huit ans. Ensuite, il y a eu le confinement et l’arrêt du sport pendant un an. Durant cette période, je me suis mis à regarder du MMA. Quand les salles ont rouvert, j’ai pratiqué le sambo quelques mois, puis je me suis lancé dans le MMA.

Qu'est ce qui t'a plu dans ce sport que tu n'avais pas dans le rugby ?

Le fait que ce soit un sport individuel, où l’on ne peut compter que sur soi-même. Dans un sport collectif, la performance dépend aussi des coéquipiers. J’ai un esprit de compétition, et l’affrontement direct contre un adversaire m’a attiré.

En quoi ta pratique du rugby pendant de longues années t'a aidé à transitionner vers le MMA ?

Mon coach, Paul Marconi, vient aussi du rugby. Beaucoup pensent que plaquer en rugby ressemble aux takedowns, mais si on garde les bases du rugby, on se fait contrer. J’ai dû corriger des détails techniques, mais la puissance acquise au rugby m’aide beaucoup pour amener mes adversaires au sol.

Où en es-tu dans ta carrière ?

Ce combat en octobre sera mon premier en MMA. Pour l’instant, je participe à des compétitions de grappling. J’en ai fait une dernièrement à Bordeaux, les Grappling Industries, que j’ai remportée en ceinture blanche. Je voulais acquérir de l’expérience en compétition avant de me lancer, et maintenant je me sens prêt.

Justement, comment te sens-tu à quelques mois de ce premier combat ?

J’ai hâte, c’est une nouvelle organisation et l’événement promet d’être important. Il me reste plusieurs mois pour bien me préparer, suivre une bonne préparation et arriver au 25 octobre dans les meilleures conditions.

Parle-nous un peu de ce que c'est de grandir dans le Sud-Ouest. Et à quel point ton environnement a forgé la personne et le combattant que tu es aujourd'hui.

Je suis né à Bayonne, pas loin de Pau, ce qui rend ma participation à cet événement encore plus spéciale. J’ai grandi à Bayonne et pratiqué le rugby dans différents clubs des Landes. J’ai toujours fait du sport, et après le confinement je voulais absolument reprendre. Comme beaucoup d’enfants, j’avais joué à “la bagarre” avec mon père ou mes frères et sœurs, donc les sports de combat m’ont attiré. Aujourd’hui, je vis avec mon père qui me soutient beaucoup et s’intéresse de plus en plus au MMA. Ma mère, de son côté, suit de loin, avec un peu d’appréhension, mais elle m’encourage aussi.

Et ton combat à l'AEON FC en octobre, que représente-t-il pour toi ?

C’est mon premier combat et il se déroule à côté de chez moi. Beaucoup de proches pourront venir me voir, ce qui met une certaine pression, mais une pression positive. Ça me motive à bien m’entraîner et à faire une belle prestation.

Que veux-tu prouver lors de ce combat, aussi bien à toi-même qu'au public ?

En grappling, j’ai déjà montré mes compétences, mais le MMA est plus complet : striking, contrôle de la cage, sol. Je veux prouver que je peux performer aussi dans ces aspects et être un combattant polyvalent.

Si tu avais un message à passer à ton futur adversaire, que lui dirais-tu ?

Bonne chance. Le 25 octobre, je serai prêt et j’espère qu’il le sera aussi.

Si tu devais décrire ton style de combat en trois mots ?

Polyvalent, puissant, explosif.

On le sait, le MMA est aussi un spectacle avec les nombreux finish et KO. Est-ce que cette dimension est un élément important dans ta préparation ?

Non, pas spécialement. Comme c’est mon premier combat, mon objectif est de livrer une prestation complète de MMA. Je veux montrer mes compétences debout, au sol et contre la cage. Si le finish vient, tant mieux, mais ce n’est pas mon objectif principal.

Quelle est ta définition d'un vrai combattant de MMA ?

C’est quelqu’un qui maîtrise toutes les dimensions du MMA : striking, sol, cage control, ground and pound. Il y a des exceptions comme Khamzat Chimaev qui s’appuie presque uniquement sur la lutte, mais pour moi, un vrai combattant est capable de s’adapter à tout type d’adversaire.

Si tu devais faire passer un message aux fans de MMA qui ne te connaissent pas et qui vont te découvrir en octobre, qu'est ce que tu as envie de leur dire ?

Venez nombreux ! L’événement aura lieu au Zénith de Pau, une belle salle. Ce sera un gros show et je veux livrer une belle prestation pour ce premier combat.

Pourquoi doit-on absolument voir ton combat le 25 octobre ?

Parce que vous verrez tous les aspects du MMA. Ce ne sera pas seulement un combat de kickboxing : il y aura du striking, du grappling, du contrôle de cage. Je veux montrer l’essence du MMA.

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